Ishtar Connection
L'Histoire d'une déesse irakienne - Arabic Vibrations
Deux formations
4tet
Fawzy Al-Aiedy Chant, oud électrique «bretzel»
Amin Al Aiedy Oud, arrangements et chœurs
Sylvain Ratovondrahety Claviers, chœurs
Adrien Al-Aiedy ("Adrien Drums") Batterie, Pad, chœurs
5tet avec en +
Vincent Boniface Accordéon diatonique, cornemuses, clarinette, flutes, choeurs
Album paru en 2019
c/o Inouïe Distribution
Pour la 1ère fois dans sa carrière, Fawzy Al-Aiedy rend hommage à la chanson arabe de l’Orient (Irak, Syrie, Liban, Jordanie, Égypte) et du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), hommage pimenté avec ses propres mélodies. A travers Ishtar Connection, les chansons, les modes et les rythmes traditionnels dialoguent avec les sons et les pulsations électroniques. C’est une alchimie improbable mais irrésistible, entre world music et électronique, inventée par un maître de la musique orientale et quatre jeunes musiciens issus des musiques actuelles : Amin Al-Aiedy aux arrangements et au oud, Vincent Boniface multi-instrumentiste valdôtain, Sylvain Ratovondrahety aux claviers, Adrien Al-Aiedy (aka Adrien Drums) à la batterie et au pad. Quoi de mieux que de faire appel à la nouvelle génération bercée entre deux cultures.
Des références musicales modernes font écho à une tradition séculaire. Le oud électrique et le chant arabe se croisent avec des textures électroniques, les sonorités d’une cornemuse et autres instruments acoustiques, dans une harmonie et un groove inattendus, le tout transcendé par des arrangements modernes et pertinents.
Quel nom pouvait mieux coller à ce projet que celui d’Ishtar, figure majeure et fascinante de la mythologie mésopotamienne, symbole de la dualité et des contraires. Ishtar Connection lance un pont entre la tradition et la modernité, proposant un espace de liberté, un moment résolument festif où se rencontrent les cultures, où naissent d’irrésistibles envies de danser... Bienvenue au fest-noz oriental.
BIOGRAPHIES
Fawzy Al-Aiedy
Reprises, compositions,
Chant, Oud électrique
Amin Al Aiedy
Arrangements,
Oud, Choeurs
Sylvain Ratovondrahety
Claviers, Choeurs
Adrien Al-Aiedy
Alias Adrien Drums
Batterie, Pad, Choeurs
Vincent Boniface
Accordéon diatonique, cornemuses, bombarde,
clarinette, flûtes, choeurs
Nominé aux Django d’Or, le compositeur-chanteur-musicien d’origine irakienne se caractérise par ses créations de métissage. S’imposant par sa présence scénique, Fawzy Al-Aiedy reçoit son public à l’orientale et partage avec lui ses passions de musicien voyageur. Depuis plus de 30 ans, il se produit aussi bien sur les scènes françaises qu’aux quatre coins du monde. Aimant se confronter sans cesse à d’autres styles musicaux, il ouvre avec Ishtar Connection une nouvelle page dans sa démarche créatrice. Il y confronte son arabité à la musique électronique.
Jeune bassiste, oudiste et contrebassiste, Amin a grandi entre deux cultures, celles d’une mère française et d’un père irakien. Bercé au son du oud, il a suivi un double cursus musical au Conservatoire Régional de Strasbourg: celui du jazz et musiques improvisées avec Jean-Daniel Hégé et Eric Watson, celui des musiques dites « actuelles » avec Samuel Collard. Il a également étudié la guitare classique avec Hideaki Tsuji, l’écriture et l’orchestration, obtenant une licence de musicologie. Après avoir obtenu son DEM de contrebasse, il poursuit sa formation en faisant des allers-retours avec la Tunisie où il étudie le oud et les maqam (modes orientaux). Il enseigne le jazz et la contrebasse jazz à l'Institut supérieur de musique de Tunis tout en participant à divers groupes de jazz et musiques du monde (Djokla, New Balkan Express, Ishtar Connection, Fawzi Chekli, divers musiciens tunisiens : Hedi Fahem, Omar El Ouaer, Najet Ouni).
Sylvain Ratonvondrahety, d'origine malgache, né à Paris en 1983, musicien éclectique, ne vit que pour, par et dans la musique. Aux cabarêt de sa "Grande île" d'Afrique, il s'imprègne de ces gammes et rythmiques, jamais vu durant sa formation classique, pour pouvoir, seul en piano-bar, s'amuser à les mettre en pratique. Et là, les rencontres se font: funk, soul, gospel, hip-hop et RnB, tout ce qu'on appelle "groove" le nourrit. En quête de sonorités nouvelles, mais sans délaisser la tradition, il goûte le rock, la pop, les chants d'église, la liturgie et la fusion. Après 2 ans passés à Madagascar, il s'ouvre encore plus les "Oreilles de l'esprit" : ragga, reggae, zouk, sega, seggae, rock (le "vrai") pour un retour au classique et au jazz, afin de retrouver salsa, bossa, tango, afro-beat et bikutsi. Passages obligés par diverses activités musicales mais qu'importent l'endroit ou la raison, l'important c'est la musique et le partage avec de nouvelles personnes et de nouveaux horizons.
"La musique c'est... la vie"
Adrien suit parcours un peu atypique. Il démarre la musique à l’âge de 7 ans mais l’enseignement académique ne lui convenant pas, il trace sa propre route, utilisant sa créativité et son énergie au service de rythmes et de textures qui lui ressemblent. Après avoir jouer dans des formations de musiques actuelles, séduit par la musicalité et le groove de Benny Greb ou Stuart Copeland, il se forme à une musique plus progressive et fusion, menant un jeu plus nuancé et d’intention. Puis il suit un cursus intensif au CIM à Paris pour étendre son jeu aux rythmes africains, latins et jazz. Parallèlement, il prend des cours de percussions orientales. Curieux de nouvelles technologies, il fusionne l’électronique avec l’acoustique pour trouver un son hybride, organique et moderne. Pour assouvir son envie de partage, il a créé une chaine YouTube (tutoriels et cover = Adrien Drums). Il accompagne des artistes de la scène parisienne (Trafic Jam et Dan Morgan).
Poly instrumentiste, Vincent Boniface aime la confrontation entre l'expression populaire et l'expérimentation des langages musicaux. Il œuvre dans différents contextes (composition, improvisation, événements dont le festival "Etétrad"). Son bonheur de jouer est particulièrement communicatif. Il naît d’une famille de musiciens en Vallée d’Aoste au nord de l’Italie, gardienne de la tradition musicale des Alpes occidentales. Il œuvre également à la sauvegarde des langues minoritaires encore vivantes (le franco-provençal et le français).
Depuis l’âge de 10 ans, il joue régulièrement dans les festivals et les scènes de musique traditionnelle. Il collabore avec des groupes folk-jazz-rock, tout en se frottant à l’électro trad. 1er prix de cornemuse au festival international de Saint-Chartier en 2000 et récipiendaire d’un prix au festival de Loano en 2007, il collabore sur divers projets de Fawzy Al-Aiedy depuis plusieurs années.
COLLABORATIONS SUR L'ALBUM
GSTN | Création des sons électroniques
Producteur de musique électronique, GSTN est un artisan du son aux multiples facettes. A la fois saxophoniste, chanteur, auteur, arrangeur et compositeur, il déploie ses talents dans des projets variés dont il maîtrise toutes les étapes de création. Nourri de hip-hop, de techno et de reggae, il a officié en tant qu’MC avant d’intégrer La Fanfare en Pétard dont il travaille les arrangements et le mixage, avant de créer Notilus, groupe de musique fusion. Beatmaker inspiré, il collabore aux productions de DJ Nelson et de plusieurs rappeurs, se frotte à la chanson française et aux musiques du monde, et n’hésite pas à mettre sa patte sonore dans quelques créations théâtrales. GSTN aime l’expérimentation sous toutes ses formes.
Zied Zouari | Violon, alto
Zied Zouari commence à jouer du violon à un âge très précoce et obtient plusieurs prix pour les enfants entre 1996 et 1998. En 1999, il commence sa carrière professionnelle avec le chanteur tunisien libanais Wadi’ ṢAFÎ et se produit depuis régulièrement dans les festivals nationaux. S’installant à Paris en 2006, il multiplie les rencontres avec des musiciens de renommée tels que Sylvain Luc, Nizar Rohana, Manu Théron, Dionysos Papasterios, Emel Mathlouthi, David Aubaille, Bojan Z, Mathias Duplessy, Manuel Delgado…
Zied Zouari est sur la voie de former une référence dans le langage violonistique arabe contemporain.
TEMOIGNAGES
"L'art du curieux et du fin mélange" pourrait être le fil rouge des projets artistiques que Fawzy Al-Aiedy mène avec doigté. L'intime s'encoquine avec le rythme... De très bon goût !
Jean-François Pastor
Espace Django Reinhardt, Strasbourg
Quatre hommes et une déesse ! ISHTAR à l’honneur, déesse des contraires, (Amour et Guerre) - pour révéler que tout est possible, pourvu que ce soit sublime... Et sublimes ils le sont ! Dans l’alliance, des cultures orientales et occidentales, trad et créatives, electro-synthétiques et acoustiques, dans l’harmonie des arrangements de dentelles et la puissance du groove. Ça va vibrer !
Jean-Jacques Carre
Festival l'Accordéon Plein Pot !
REFERENCES
La concrétisation du projet Ishtar Connection a été l'aboutissement de plusieurs étapes d'un laboratoire de recherches, étapes qui ont eu pu se réaliser grâce à divers partenaires : Centre culturel de Vendenheim, Espace Django à Strasbourg, Festival Le Printemps des Bretelles à Illkirch, Agence Culturelle d'Alsace (2016-2022).
Ishtar Connection s’est produit dans divers centres culturels et festivals. Parmi eux : Musiques d’Ici et d’Ailleurs à Châlons-en-Champagne en 2017, Eté Trad en Italie (Vallée d'Aoste) en 2017 et 2019, Fête de la musique à Strasbourg en 2018, L’Accordéon Plein Pot ! à St Quentin La Poterie, Les Printemps du monde à Correns, Die Weltnächte im Vogelviertel à Bielefeld (DE), L’Fichta festival en 2019, Les Estivales de Vendenheim en 2021, l'Illiade à Illkirch en 2022, Thouars en 2023, etc...
Photographies : Laurent Khrâm Longvixay
Avec le soutien de :
Création soutenue par l’ADAMI, le MMC-DRAC Grand Est, le Conseil Régional Grand Est, la Ville de Strasbourg (dans le cadre des conventionnements ou structuration dont bénéficie Musiques en Balade). Les tournées de Fawzy ont le soutien de la SPEDIDAM.